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Douala Today

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« Le report a permis l’avancement des travaux »

Publié par Mathias Mouendé Ngamo sur 2 Février 2014, 10:10am

Catégories : #Société

 

Paul Wokam. Le sous-préfet de Buéa parle des préparatifs de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification.

 

Paul-Wokam--sous-prefet-de-l-arrondissement-de-Buea.jpgQu’est ce que cela représente pour la ville de Buea d’accueillir la célébration du Cinquantenaire de la Réunification ?

Cela représente un évènement majeur. Le 1er octobre 1961 était la date de réunification du Cameroun occidental et du Cameroun oriental. C’est un moment de mémoire, de célébration. C’est à la fois un moment d’évaluation de la vie commune dans le cadre de l’Etat unitaire et de l’intégration nationale. C’est aussi une mise en perspective du vouloir vivre en commun dans le cadre d’une nation unie qui se veut prospère et émergente.

Comment la ville se prépare pour accueillir cet évènement ?

Un comité national d’organisation des Cinquantenaires avait été mis sur pied par le chef de l’Etat. Le comité national est présidé par le ministre directeur du cabinet civil. Le Cinquantenaire des armées a été célébré à Bamenda. Celui de la Réunification aura lieu à Buéa. Le gouverneur du Sud-Ouest en est le président du comité local. J’ai été désigné président du comité d’hygiène et de salubrité. Nous avons beaucoup avancé sur le plan de la salubrité. Il y a déjà une tradition dans la région du Sud-Ouest, à savoir qu’à période déterminée, il y a un exercice communauté pour maintenir la ville propre. Depuis un an, on est passé d’une campagne mensuelle à une campagne hebdomadaire. La campagne est ensuite devenue journalière. La ville est de plus en plus propre. Les taudis sont détruits. Une couche de peinture est appliquée sur tous les bâtiments construits sur les grandes artères de la ville. Au  niveau de l’urbanisation, la mairie est plus stricte en matière de permis de bâtir. Nous voulons ré inculquer la culture horticultrice. Nous avons créé des espaces verts. Des airs sauvages disparaissent. Les caniveaux sont curés.

Les populations déplorent la récurrence des accidents du fait du retrait des terre-pleins sur les routes

Il y a eu signalisation à la fois verticale et horizontale de la route sur le Boulevard Paul Biya. Cela est récent. Nous avons souffert de quelques accidents dont le nombre était considérable. Les nouveaux aménagements ont augmenté les risques d’accident, puisque que le terre-plein central a été enlevé pour des raisons de commodités dans le cadre de la visite présidentiel. Les problèmes de circulation ne doivent pas être dissociés de la qualité de la conduite dans la ville, qui n’était pas déjà bonne. On a des problèmes de cohabitation entre les piétons qui utilisent la même voie sans accotements suffisants, avec les transporteurs urbains. Des actions de préventions ont été lancées, avec une Ong de prévention routière. Nous avons aussi développé un programme lié au Cinquantenaire de la Réunification intitulé campagne spéciale de prévention routière pour le Cinquantenaire. Il est question de faire en sorte que le Cinquantenaire se déroule sans accident. La campagne a été prolongée puisque la date de la visite est encore inconnue. Nous crayons une sorte de psychose chez les populations qui pourraient se désenthousiasmer à venir vivre le Cinquantenaire à Buea. C’est pourquoi nous avons lancés cette campagne.

Le report de la célébration n’a-t-elle pas d’impact sur le déroulement des travaux ?

Il y a eu un relâchement. Beaucoup pensaient que la fête devait avoir lieu en décembre. Décembre est passé, on pensait à janvier. Le discours de fin d’année du chef de l’Etat n’en a pas fait allusion. Mais ce sont des affaires d’Etat. Il n’y a pas lieu de désenchanter véritablement. Au rythme de l’avancement et des visites techniques des chantiers, les populations doivent plutôt se rassurer. Ce prolongement, même si les populations ne le souhaitent pas, ne leur est pas désavantageux. Il y a eu raffinement dans les travaux. Il y a un peu d’anxiété, c’est vrai. Mais n’eût été quelques réglages techniques, le président aurait déjà été là.

Propos recueillis par Mathias Mouendé Ngamo

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